Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP) et président de l’Association des Ligues européennes de football (EPFL), a affirmé en marge d’une réunion du syndicat de l’EPFL, que si la Coupe du Monde 2022 devait se disputer aux dates hivernales avancées par le président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), Sepp Blatter, l’économie de tous les acteurs européens de ce sport s’en retrouverait affectée.
L’organisation du Mondial 2022 encore au centre de polémiques
Le syndicat des ligues de football européennes professionnelles (EPFL), réuni à Stockholm ce vendredi 24 octobre, s’est exprimé sur l’éventuelle programmation décalée de la Coupe du Monde 2022 en hiver. Ce réajustement aurait pour but d’éviter les fortes chaleurs estivales du pays-hôte de l’événement, le Qatar.
Frédéric Thiriez, le président de l’EFPL, estime que cela « nuirait aux compétitions nationales et à l’économie des ligues ». Selon lui, le tournoi international « devrait se jouer comme prévu au départ pendant l’été ». Sur ce point, l’EPFL est en désaccord avec Sepp Blatter, président de la FIFA. Un quiproquo qui a une raison sanitaire. En effet, une organisation estivale du tournoi au Qatar peut être dangereuse, les chaleurs pouvant atteindre les 50 degrés Celsius.
M.Thiriez, de par son statut à l’EFPL, représente l’intérêt économique de 31 ligues européennes, soit environ 1000 clubs professionnels. À noter dans ce dossier, que le président de la FIFA, Sepp Blatter souhaiterait organiser le tournoi en novembre-décembre 2022 et Michel Platini, le président de l’UEFA, voudrait quant à lui, l’avancer en janvier-février de la même année.
