La Russie a rendu publics, ce mardi 11 novembre, les accords concernant la construction de réacteurs nucléaires en Iran, signés avec l’Iran, d’après le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
Un projet placé sous surveillance
Les deux pays affirment que ces projets seront élaborés sous le contrôle de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA). Le monde occidental reste cependant en alerte, soupçonnant Téhéran de mener un programme nucléaire à des fins militaires. Le gouvernement iranien de son côté dément, assurant que le programme n’a qu’un but civil.
Dans les faits, les deux pays s’allieront pour la construction de quatre réacteurs VVER destinés à la centrale de Bouchehr, puis de quatre prochainement installés sur un autre site iranien. Moscou devrait livrer du combustible pour ces huit futurs réacteurs et assurer le retraitement et le stockage.
Le protocole a été signé par le directeur général du groupe nucléaire public russe Rosatom, Sergueï Kirienko et le vice-président iranien et chef de l’Organisation iranienne pour l’énergie atomique, Ali Akbar Salehi.