Le secrétaire américain au Trésor a salué l’action de la Banque centrale européenne, mais il invite cependant les États européens à mener une politique de soutien de leur consommation. Il a mis en garde l’Europe : les États-Unis seuls ne pourront pas compenser une croissance faible, que ce soit dans l’UE ou dans le monde entier.
La BCE ne pourra pas garantir « à elle seule » une croissance forte
Le gouvernement américain craint une «décennie perdue» pour l’économie en Europe et appellent les dirigeants de la région à des «actions déterminées» afin d’enrayer le déclin de l’activité, selon son secrétaire américain au Trésor Jacob Lew. «Le monde ne peut pas se permettre une décennie perdue en Europe (…). Des actions déterminées des autorités nationales et des autres institutions européennes sont nécessaires pour réduire le risque que la région ne s’enfonce dans un déclin plus profond», a-t-il ainsi déclaré lors d’un discours en date du 12 novembre.
S’agissant des nouveaux signes de ralentissement que l’Europe montre, le secrétaire au Trésor américain tire son analyse : la Banque centrale européenne (BCE) ne peut « à elle seule » garantir le retour d’une croissance forte.
« Ainsi que le suggèrent les récentes données économiques, (l’action de la BCE, ndlr) à elle seule a montré qu’elle ne suffisait pas à assurer le retour à une croissance saine », a également affirmé M. Lew.
