La Grèce confirme, ce vendredi 21 novembre, des prévisions croissance positives pour 2015. Avec + 2,9 % au compteur, le pays ne regarde plus que vers l’avant, et tente par tous les moyens cimenter ses autres chantiers économiques.
Une dette handicapante
Les bonnes nouvelles n’arrêtent pas d’affluer en Grèce, avec un PIB record lors des deux derniers trimestres (+0,4% au 2ème et +1,7% au troisième), le pays s’apprête à maintenir en cette fin d’année une prévision de croissance de 0,6 %.
Cependant, il faut panser les plaies, Athènes se retrouve à ce jour avec une dette alourdie qui avoisinera les 318 milliards d’euros en 2014 (somme totale comprenant les 240 milliards d’euros de prêts internationaux contractés depuis 2012).
Le budget grec n’a également pas encore reçu ni l’approbation de l’Union européenne, ni du Fond monétaire international, ni de la Banque centrale européenne.
Le Premier ministre grec Antonis Samaras a récemment lancé un appel à ses créanciers afin de faire bénéficier le pays de nouvelles mesures visant à ne pas enrayer la bonne reprise de l’activité économique.
