L’économie russe est au plus bas. En plus des lourdes sanctions infligées par l’occident à son égard à cause du conflit en Ukraine, le pays se confronte à l’impact de la chute du pétrole sur ses finances.
Un sérieux manque à gagner
Le gouvernement russe se bat actuellement sur tous les fronts. D’une part, son implication dans le conflit ukrainien fait perdre 32 milliards d’euros par an au pays, selon des chiffres révélés ce lundi 24 novembre par le ministère des Finances.
Les bénéfices des banques russes pourraient en outre baisser de 10% pour la fin de cette année par rapport à 2013, d’après les récentes déclarations d’Alexei Simanovsky, premier vice-président de la banque centrale russe.
D’autre part, le pays doit lutter activement conte la chute du prix du pétrole, le manque à gagner représente un sérieux manque à gagner compris entre 72 et 80 milliards d’euros. Et c’est bien ce second point qui inquiète le plus Moscou.
Même si le président russe Vladimir Poutine n’a pas estimé « fatal pour l’économie » la baisse massive des cours du pétrole, son gouvernement tente de trouver une solution afin d’en limiter les effets néfastes. Tout ce ci à quelques jours du futur sommet de l’Opep, qui se tiendra le 27 novembre (et dont la Russie n’est pas membre).