Au cœur d’un climat politique qui leur inspire peu de confiance, les Groenlandais vont devoir trancher par la voie des urnes lors de législatives anticipées, qui débuteront ce vendredi 28 novembre. Deux camps s’opposent parmi les candidats : des sociaux-démocrates récemment handicapés par un scandale financier et une extrême gauche victime de sanctions en 2013.
L’indépendance en question
Le Groenland, qui est reconnu comme un territoire indépendant du Danemark, a vu naître un éclatement politique au sein de la coalition d’Alega Hammond, déchue de son poste de Première ministre après les révélations au sujet de notes de frais abusives, produites par elle et sa famille.
En attendant l’issue du vote, c’est l’ancien fonctionnaire de police Kim Kielsen qui assure la gouvernance du territoire groenlandais, nommé par le part social-démocrate, l’homme est reconnu pour ses qualités d’intégrité.
Il sera opposé à l’extrême gauche, l’Inuit Ataqatigiit (un indépendantiste) est l’autre grand parti au Groenland. Son leader est une femme, Sara Olsvig.
Lors des derniers sondages, c’est bien ce dernier qui était placé en tête, après un état des finances publiques affiché au grand jour peu de temps avant l’ouverture du scrutin.
L’Inuit Ataqatigiit n’a cessé d’évoquer l’exploitation de ressources souterraines comme nouveau moteur de croissance de l’économie au Groenland, rejetant au passage, la dépendance trop forte envers le Danemark.
