Deux camps sont prêts à s’opposer. D’un côté, Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, et son projet de loi qui prévoit un assouplissement juridique sur le travail dominical et de l’autre, Anne Hidalgo, maire de Paris, qui remet en question quelques points du texte, notamment au sujet de la rémunération des employés qui exerceront le dimanche.
Deux points du projet de loi qui coincent à Paris
Le ministre de l’Economie devrait présenter prochainement, le 10 décembre lors du futur Conseil des ministres, son projet de loi pour la croissance qui comporte un volet sur le travail du dimanche. Le texte prévoit un plus grand nombre de dimanches autorisés à une activité économique. Dans les formes, le maire devra valider préalablement l’ouverture dominicale d’une enseigne. En revanche, ce sera un arrêté ministériel qui définira les futures « zones touristiques internationales » et non pas la municipalité, ce qui déplaît fortement à l’actuelle maire de Paris.
La capitale compte sept zones de ce type, comme Montmartre ou encore les Champs-Elysées, le projet de loi prévoit une extension limitrophe de ces endroits sous réserve d’une étude de marché et d’un « fort consensus local ». En outre, il est prévu que des compensations salariales soient attribuées uniquement aux entreprises de plus de 20 employés, la municipalité invalide également cette disposition, réclamant une application à « tous les salariés ».