D’après le bilan rendu le 4 décembre par les notaires de France, les prix de la pierre auraient baissé de 1,7 % en moyenne dans l’hexagone. Du coup, le volume des ventes augmente, d’après des statistiques arrêtées à fin septembre.
La spécificité du marché parisien
Comme chaque année, les notaires de France ont récemment rendu public leur bilan statistique. Afin d’avoir un avis clair qui correspond au mieux à chaque transaction, un bilan en fonction des budgets présentés par les acquéreurs a été établi, en plus de leur habituel tableau des prix au mètre carré.
Le bilan général constate une moyenne nationale qui recule de 1,7 %. Dans le classement des grandes villes les plus chères de province, Bordeaux vient désormais se positionner 3e. Cette année, les prix ont augmenté de 6 % pour atteindre les 3 000 euros au mètre carré dans la ville du Sud-Ouest, elle rejoint presque Lyon et ses 3 300 euros du mètre carré. Nice est toujours en tête de ce classement, avec 3 560 euros à débourser pour la même surface.
Lille qui avait il y a peu la place de la capitale girondine est repassée sous la barre des 3 000 euros, enregistrant donc une baisse de 5 %.
A Paris, c’est le deuxième bilan « budget disponible » qui donne une idée claire de la particularité du marché de la capitale, où les prix sont toujours très forts. Par exemple, là où un budget moyen de 150 000 euros permet de s’offrir un T3 à Strasbourg, il n’est possible que d’investir dans un studio à Paris, et encore. Ce sont en outre les 18, 19 et 20e arrondissements qui restent toujours les plus accessibles financièrement. En ce qui concerne l’Île-de-France, avec 150 000 euros, un acquéreur pourrait lorgner sur un trois pièces à Aulnay-sous-Bois (93) et pourquoi s’offrir un quatre pièces à Evry (95).
Ailleurs en province, les plus fortes baisses enregistrées sont celles de Montpellier, qui perd 5,9 % sur ses prix moyens , tandis que ceux du Havre chutent de 9,6 %.