Ce seront donc 49,9% des parts de l’aéroport Toulouse-Blagnac qui devraient être cédés à un consortium qui réunit deux investisseurs chinois et un canadien, la SNC Lavalin. L’affaire s’est bouclée pour un montant total de 308 millions d’euros. Le contrat de concession courra jusqu’en 2046.
Majorité étatique préservée
Ce jeudi 4 décembre, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a donné son aval pour la cession des parts de l’aéroport toulousain à hauteur de 49,9 %, afin que l’État français reste majoritaire au sein du capital du site. L’ancien ministre tenait à garder cette majorité étatique et s’était montré très clair à ce sujet envers les différents concessionnaires intéressés.
Ainsi, le consortium sino-canadien retenu, nommé Symbiose, se révèle très enthousiaste à cette reprise. Le site aéroportuaire toulousain offrirait des perspectives de développement extrêmement intéressantes, la ville et ses environ affichant depuis quelques années un dynamisme grandissant, notamment dans les nouvelles technologies, ce qui fait croître le bassin d’emploi de la région et par conséquent, les flux aériens.
Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a également commenté la transaction, assurant que l’État garderait ses 50,01 % du capital de l’aéroport et qu’il n’avait aucune intention de privatisation.
Mais les élus locaux restent attentifs à la situation, car l’État français dispose toujours d’une option de vente de sa participation résiduelle de 10,01 % du capital de la société ATB.
