En visite à Paris lors du French German Business Forum, Peter Hartz, ancien conseiller de Gerhard Schröder a énoncé son idée qui consisterait à mettre en place une sorte d’Erasmus pour les jeunes non-qualifiés. Un moyen efficace de lutter contre le chômage de la jeunesse selon lui, véritable fléau à long terme pour une économie.
Une mise en place possible, mais coûteuse
Le taux de chômage atteint des sommets partout en Europe. Peter Hartz a longuement réfléchi à cette problématique et pense que la création d’un programme d’échange européen pour les jeunes pourrait électriser la courbe de l’emploi, alors que 5 millions de chômeurs en Europe ont moins de 25 ans et qu’en France par exemple, un jeune sur cinq se retrouve sur la liste des demandeurs d’emploi après avoir abandonné l’école prématurément.
Peter Hartz dispose quant à lui d’un CV élogieux, ancien dirigeant de Volkswagen, l’Allemand a été un haut conseiller du chancelier Schröder, et en amont de plusieurs textes de loi ré-encadrant le travail qui ont permis à l’époque de sortir l’Outre-Rhin de la crise.
Cependant, le projet coûte à première vue très cher, 215 milliards d’euros au total. Hartz l’affirme, l’Union en a les moyens, mais le temps de mettre en place un tel programme peut s’avérer long, surtout que l’aval des commissaires européens est nécessaire.