La société qui était en charge de la récupération de l’écotaxe, Ecomouv’, devrait être judiciairement liquidée. Au total, ce sont 200 employés qui vont perdre leur emploi à cause de la suppression de cet impôt.
La société et l’État réfléchissent à des solutions de reclassement
La décision est intervenue ce mardi 9 décembre, la société Ecomouv’ l’a annoncé via un communiqué : la cessation d’activité en rapport à l’écotaxe entraîne la suppression de tous les emplois existants, le motif invoqué est économique.
Le plan social devrait s’appliquer pour environ 200 salariés. D’après la direction, d’éventuels reclassements en France sont à l’étude.
Ecomouv’, qui avait été créée pour la collecte de la taxe sur les poids lourds, souligne que la récente résiliation en octobre 2014 du contrat la liant à l’État entraîne des conséquences insurmontables quant à l’avenir de l’entreprise.
Lors de sa dernière visite à Metz, le président Hollande avait promis à des représentants de salariés de la société qu’un plan de transition serait mis en action, avec notamment une garantie de salaire allant jusqu’à un an. Tout ceci dans l’attente d’une opportunité de reclassement.
Pour l’heure, Ecomouv’ assure mettre tout en œuvre dans la recherche effective de solutions de reclassement pour ces quelque 200 salariés, partout en France, et dans la limite du possible, dans la région de Metz, là où les activités d’Ecomouv’ étaient centralisées.
La société a également demandé au gouvernement de chercher des alternatives pour ces reclassements, rappelant que le plan social entré en vigueur chez Ecomouv’ est la «conséquence directe et exclusive de sa décision unilatérale » de rompre le contrat d’activité.