Substance active du Doliprane, Dafalgan ou encore de l’Efferalgan, le paracétamol provoquerait sur long terme des dégâts insoupçonnés sur la santé. C’est en tout cas ce qu’affirme le résultat d’une étude de chercheurs britanniques, qui vient d’être publiée dans la revue Annals of the Rheumatic Diseases.
Augmentation du risque de maladies cardiovasculaires
La toxicité de la molécule de paracétamol était déjà connue pour ses conséquences sur le foie, en cas d’ingestion à haute dose. Cette fois-ci, les scientifiques se sont penchés sur les effets secondaires sur le long terme de la substance, qui provoquerait une augmentation de 20 % les risques de maladies de maladies cardiovasculaires, particulièrement les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). En outre, l’étude tire la sonnette d’alarme par rapport au risque plus élevé d’ulcère.
Dirigée par le Professeur Philip Conaghan, de l’hôpital britannique de Leeds, l’équipe de recherche prévient cependant que ces dangers restent faibles, mais jugent que leurs travaux montrent «que le véritable risque du paracétamol est supérieur à ce que pense actuellement la communauté médicale», concluant que «compte tenu de son usage important et du fait qu’il est disponible sans ordonnance, il paraît justifié de faire une revue systématique de son efficacité et de sa tolérance dans des pathologies particulières».
