Le gouvernement français vient de compléter ce mardi 17 mars son arsenal de financements à l’export, qui sont souvent mis de côté par les établissements bancaires. La manœuvre viserait à inciter les entreprises à « prendre des risques ».
Parité dollar/euro
Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron déclarait ce mardi, devant environ 40 responsables et dirigeants du secteur de l’exportation, qu’avec la quasi-équivalence de l’euro et du dollar, les taux d’intérêt sont remarquablement favorables aux financements ou refinancements. « Les conditions macroéconomiques sont aujourd’hui largement alignées (…) pour partir à l’assaut des grands marchés internationaux » et « prendre des risques », a souligné le ministre.
Comme le constatent les ministères de l’Economie et des Finances, lorsque le montant du crédit est peu élevé, les banques ne se montrent pas intéressées car l’opération ne présente pas de réelle valeur ajoutée. Bpifrance tente de répondre à ce problème en lançant ce mardi son activité de crédit export (crédit acheteur et crédit fournisseur) qui engloberont des montants compris entre 1 et 25 millions d’euros, et jusqu’à 75 millions en cofinancement avec les banques. Les cibles de ces prêts seront bien évidemment les PME et ETI, ils seront garantis par la Coface, qui est une entreprise 100% privée gérant les garanties exports pour le compte de l’Etat.
Article proposé par Steven Pasquier, Consultant en stratégie, expert en PME