Deux nouvelles pistes sont à l’étude pour redresser les finances de l’Agirc et de l’Arrco. Des choix qui risquent à nouveau plomber les revenus des futurs retraités.
En application dès janvier 2016
Aujourd’hui, lorsqu’un assuré décède, qu’il soit encore en activité ou retraité, l’époux survivant a le droit à une proportion de sa retraite ou de celle à laquelle il aurait dû prétendre. Cette partie équivaut, dans les régimes Arrco et Agirc, à 60% des points acquis par le défunt.
Sur le papier, l’époux survivant ne peut y prétendre qu’à partir de l’âge minimum fixé, qui de 55 ans pour le régime Arrco, et 60 ans pour l’Agirc, aucune condition d’âge n’est revanche requise lorsque le défunt laisse au conjoint deux enfants à charge ou lorsque ce dernier est invalide. Des droits qui pourraient être revus, notamment si les syndicats optent pour les recommandations du Medef.
Parmi les pistes de réforme préconisées, la première concerne l’âge minimal prévu dans le régime Arrco pour percevoir la pension de réversion, il pourrait être porté à 60 ans et imiter le régime Agirc, les deux exceptions à la condition d’âge seraient cependant gardées. Une mesure qui pourrait s’appliquer dès le 1er janvier 2016, pour tous les décès qui succéderaient cette date.
La deuxième mesure entrevue concernerait le taux de la réversion, qui pourrait être abaissé à 50% ou à 33%.