Entré en application en octobre dernier, le mécanisme des « droits rechargeables » a été revu ce mercredi 25 mars par les signataires de la convention d’assurance-chômage, afin de rectifier certains effets négatifs du texte original.
Conditions néanmoins requises
Les droits rechargeables permettent dans les faits d’allonger la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Le mécanise s’activait une fois que le demandeur retrouvant un poste effectuait au moins 150 heures de travail. Mais le problème majeur résidait dans le fait que le calcul des droits est effectué en fonction de la période : « lorsqu’une personne perd un emploi bien mieux rémunéré que sa précédente activité, il doit épuiser les droits issus de sa première activité avant de pouvoir bénéficier de ses nouveaux droits », comme le précise la CFDT.
D’après le syndicat, sur le million de personnes bénéficiant actuellement du mécanisme, 383.000 ont constaté un différentiel, minime pour la majeure partie d’entre, mais financièrement dangereux pour les plus exposés.
Afin d’apporter une correction à cet effet pervers, à compter du 1er avril, un droit d’option va entrer en vigueur. Ainsi, les personnes remplissant les critères requis – le dernier emploi devra avoir été occupé sur une durée de quatre mois notamment – pourront choisir l’option la plus avantageuse.