Le Medef tente d’abattre ses cartes avant le bilan de la loi sur la sécurisation de l’emploi, qui devrait avoir lieu ce vendredi 3 avril en présence du ministre du Travail.
« Flexisécurité »
Le contrat de travail nécessite plus de « flexisécurité », affirme Thibault Lanxade, vice-président de l’organisation patronale, « notamment pour les TPE et PME ». Dans des propos relayés par Le Figaro, le représentant du Medef tente de préparer la Conférence sociale prévue ce vendredi 3 avril avec François Rebsamen, actuel ministre du Travail.
Pour M.Lanxade, il est essentiel que les contrats de travail avancent sur plusieurs points. Selon lui, il devrait être possbile d’introduire des motifs incontestables de rupture, qui pourraient être listés préalablement.
Ensuite, la généralisation du contrat de projet pourrait bien s’avérer un soutien de poids pour le marché de l’emploi, celui-ci s’inspirerait en outre des contrats déjà présents dans le secteur du BTP.
Concernant les indemnités de licenciement, Thibaut Lanxade propose d’introduire directement au contrat un barème, ce qui permettrait d’annihiler toute contestation effectuée par voie judiciaire. Également suggérés, deux autres mesures seront défendues ce vendredi – une visant à introduire un plafond d’indemnités à verser au salarié par l’employeur en cas de contentieux, et l’autre, consistant à introduire un barème d’indemnités à verser au salarié par l’employeur en cas de contentieux au moment de la conciliation.