L’organisation patronale Umih vient de signer officiellement, ce mardi 7 avril, un accord avec la société TakeAway, qui propose des emballages cartonnés pouvant servir de doggy bag aux clients des restaurants, afin qu’ils puissent emporter les restes de leur repas.
Une piste sérieuse de valorisation des déchets
Lancée en 2014 en Rhône-Alpes, l’entreprise TakeAway propose une boîte cartonnée microondable permettant d’emporter les restes de son repas et également un sac pour les bouteilles de vin. Actuellement, la société travaille déjà avec une quarantaine de partenaires restaurateurs, et cet accord pourrait élargir le portefeuille de quelque 40.000 restaurants et 10.000 hôtels de plus.
Néanmoins, rien ne serait gagné d’avance pour la start-up TakeAway : la pratique du doggy bag n’est pas facile à implanter en France, car elle est « considérée comme un peu gênante », analyse Nicolas Duval, PDG de la startup. Ailleurs en Europe, elle rentre peu à peu dans les mœurs, comme au Royaume-Uni, en Belgique ou en Italie.
Pourtant, un sondage mené par la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Rhône-Alpes (DRAAF), a démontré que 75% des Français se disent prêts à utiliser le doggy bag. Pour les restaurateurs, ce genre de service est un atout de poids, en termes notamment d’image et de diminution des coûts d’enlèvement des déchets.
Pour rappel, dans le cadre de la loi « biodéchets », les « gros producteurs » de déchets (qui comprendront les restaurants de plus de 150 couverts par jour à partir de janvier 2016) sont tenus de trier et valoriser leurs pertes alimentaires.