La prime sur objectifs 2014, qui consiste à guider au mieux les médecins dans leur façon de prescrire, vient d’être versée. Un bonus de 6 200 euros en moyenne pour les généralistes, en augmentation cette année, ce qui prouve l’amélioration générale de la pratique.
En place depuis trois ans maintenant, la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) octroyée en supplément de la classique rémunération à l’acte se déploie de plus en plus, aussi bien par son montant que par sa quantité de bénéficiaires, a affirmé ce lundi 27 avril l’Assurance maladie.
Depuis janvier 2012, ce dispositif alloue aux praticiens du libéral à diversifier leurs revenus, en se basant sur différents baromètres concernant leur méthode de prévention, prescription, vaccination et de suivi des maladies chroniques ou bien de gestion de leur office.
Par exemple sera noté : si la télétransmission est présente au cabinet, si les patients diabétiques effectuent le nombre de dosages sanguins annuels préconisé par les autorités sanitaires, etc. A la fin, le médecin accumulera des points qui se traduiront par une rémunération forfaitaire indexée sur la quantité de patients suivis.
Efficacité et modernité
Bilan : au titre de l’année 2014, 89.000 praticiens toutes spécialités confondues viennent de percevoir en moyenne 4 215 euros. Pour les généralistes, majeure partie concernée par le dispositif (51 526), cette somme atteint une moyenne de 6 264 euros, contre 5.774 euros en l’année précédente. L’Assurance maladie aura ainsi rétribué quelque 376 millions d’euros pour l’exercice écoulé.
La hausse est constante depuis la mise en place du système, avec 294,4 millions d’euros de rémunération globale en 2012 et 351,9 millions en 2013, elle signifie dans l’ensemble une « évolution positive » de l’efficacité et de la modernité de la santé publique, selon l’Assurance maladie.