En 2014, la dirigeante de Yahoo ! s’est offert une rémunération en hausse de 69% malgré les résultats en berne de l’entreprise. Au total, elle aurait perçu quelque 42 millions de dollars.
Bien que les résultats de l’Américain soient mitigés et que la croissance promise par la direction tarde à se faire sentir, l’actuelle dirigeante de Yahoo ! s’est offert un salaire global l’année dernière de 42 millions de dollars, selon des données boursières publiées ce mercredi 29 avril. Dans les faits, Marissa Mayer a perçu une rémunération fixe, qui reste inchangée, d’1 million de dollars auquel s’ajoute la rétribution sur ses stocks options.
Yahoo s’affranchissait il y a peu de Microsoft en tant que moteur de recherche en ligne, après 6 ans d’un partenariat qui donnait clairement plus d’avantages au spécialiste informatique de Redmond. Encore à ce jour, cette décision laisse présager de meilleurs résultats financiers dans un secteur d’activités stratégique pour Yahoo !, dû en grande partie à de plus grande marges.
« Nous croyons profondément à la recherche, cela fait partie de notre ADN », avait alors lancé Marissa Mayer lors de la publication des résultats fin avril.
L’attention s’était tournée vers Marissa Mayer en fin d’année dernière, alors que certains actionnaires, comme le fonds Starboard Value, réclamaient qu’elle monétise les actifs asiatiques du groupe, voire même pour que Yahoo! fusionne avec AOL afin d’enfin espérer concurrencer sérieusement Google.
Optimisation des participations
Puis en janvier dernier, elle obtenait un peu de répit, en décidant d’offrir une rémunération alléchante, venant d’Alibaba. Il reste encore 40 milliards de dollars de participation venant de la manne financière représentée par le chinois, ils devraient être injectés dans une société indépendante et les actions de cette dernière, partagées gratuitement entre les actionnaires de l’Américain.
La dirigeante a également entrouvert la voie à un projet similaire concernant la participation dans Yahoo Japan, qui s’estime à environ 8 milliards de dollars, affirmant avoir « engagé des conseillers » qui planchent actuellement sur l’optimisation de cette somme.