Banques : après Goldman Sachs, au tour de Morgan Stanley de chuter

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La banque d’affaires Morgan Stanley voit son bénéfice net perdre 52,4% au troisième trimestre, une Bérézina due à une importante charge juridique et une mauvaise période pour les activités spéculatives.

Le résultat net trimestriel a été réduit de plus de deux fois sa valeur à 740 millions de dollars, ce qui revient, selon les habitudes de référencement américaines, à un bénéfice ajusté par action de 42 cents, alors que 62 cents en moyenne étaient attendus par les spécialistes, a annoncé la banque dans un communiqué la semaine dernière.

Le plongeon du chiffre d’affaires s’est également fait sentir, passant à 7,33 milliards, soit une chute de 15,7%, alors que 8,54 milliards étaient espérés.

Morgan Stanley vient ainsi rejoindre sa rivale Goldman Sachs au bal des banques perturbées par le désordre estival sur les marchés financiers, confirmant la mauvaise passe des activités spéculatives. Les investisseurs ont joué la carte de la prudence durant toute cette période, en raison d’indicateurs inquiétants, comme les doutes sur la croissance chinoise et une éventuelle révision des objectifs de la Fed.

Ainsi, les titres institutionnels se sont effondrés de 19,3% à 3,5 milliards de dollars sur un rythme annualisé.

De leur côté, les spéculations sur les bons du Trésor, obligations d’entreprises, devises, matières premières (FICC) se sont contractées de 41,5% à 583 millions de dollars, alors que les spécialistes tablaient sur 954 millions de dollars.

Un seul bon point

Néanmoins, Morgan Stanley ne ressort pas perdante sur tous les tableaux : l’activité banque d’investissement voit sa masse financière générée se nicher à 1,2 milliard de dollars, au-delà du 1,1 milliard espéré. Ce qui traduit que la banque d’affaire américaine bénéficie toujours des fusions entre sociétés et des introductions sur les marchés.

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