Les restaurateurs ont désormais l’obligation de proposer le « doggy bag »

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Approuvé en 2011, le dernier seuil de la loi sur les biodéchets est entré en application ce 1er janvier 2016.

Depuis ce vendredi, il est plus nécessaire de se forcer à finir son menu au restaurant par peur du gaspillage alimentaire. Les restaurateurs ont en effet l’obligation de proposer à leurs clients des « doggy bags » afin qu’ils puissent ramener chez eux les restes de leur plat pour les consommer plus tard.

Une obligation qui découle directement de la mise en application du dernier seuil de la loi sur les biodéchets, cotée en 2011. Mise en place progressivement durant l’année 2012, avec au départ une application unique aux plus gros producteurs de biodéchets.

Uniquement les gros établissements

Le seuil de la loi arrive donc à son plus bas palier ce 1er janvier, et la réglementation s’appliquera désormais à toutes les entreprises produisant plus de 10 tonnes de ce type d’ordures. Dans les faits, seuls les établissements servant entre 150 et 200 couverts par jour seront concernés, comme le rappelle l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).

Des types de restaurants considérés comme importants donc, ce qui amène à s’interroger sur la véritable portée de cette mesure dans la lutte contre le gaspillage.

Surtout que, si cette habitude venue des pays anglo-saxons, où elle est très populaire, peut s’avérer responsable, elle peut être très mal perçue par les Français qui pourraient l’assimiler à de la pingrerie. Ainsi, de nombreuses campagnes de promotion destinées à changer l’image du « doggy bag » auprès des consommateurs ont été lancées, notamment celle de la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt en Rhône-Alpes, qui a carrément opté pour une nouvelle appellation : le « gourmet bag », sur lequel on peut lire le slogan « c’est si bon, je finis à la maison ! ».

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