Le marché de l’automobile hexagonal confirme sa vigueur, avec une augmentation des cessions dans le neuf aux particuliers de 7, 5% au mois de mars, et de 8,2% sur l’ensemble du premier trimestre.
Le dynamisme du marché automobile se confirme dans l’hexagone. Bien que les chiffres demeurent légèrement en deçà de ceux aperçus les deux premiers mois de 2016, la performance du mois de mars attend un niveau bien supérieur aux prévisions des constructeurs pour l’année entière.
Le losange en tête
Pas moins de 211 264 véhicules particuliers neufs ont été immatriculés le mois dernier, et Renault tire son épingle du jeu. La firme au losange fait mieux que la moyenne avec une progression des immatriculations de 12,3% par rapport à mars 2015, principalement grâce à la filiale low-cost Dacia, qui a fait progresser ses ventes de son côté de 20% par rapport au même mois de mars l’année précédente.
De son côté, PSA cale dans la montée, avec une progression de 2,8% de ses ventes seulement, un résultat dû à la stagnation de Citroën à 0,9%, alors que Peugeot a gagné 2,9% et DS bondi de 12,9%. La très bonne prestation de la marque symbole du vintage à la française est à mettre au crédit du re-design d’une partie de la gamme.
Volkswagen, marque le stop depuis plusieurs mois en raison du scandale des moteurs truqués, conclu un mois légèrement moins dynamique que la tendance générale constatée, avec une hausse de 6,6% de ses immatriculations durant la période.
Le premier trimestre du marché automobile français s’achève donc avec une progression de 8,2%, alors que constructeurs et experts avait montré une certaine prudence sur l’ensemble de l’année en cours, tablant sur une stabilité ou bien une progression minime.
La crise de 2008 s’éloigne donc un peu plus. En 2015, environ 1,91 million de voitures particulières neuves ont été immatriculées en France, soit une hausse de 6,8 % par rapport à 2014.