Par l’intermédiaire de deux décrets du roi, Ali al-Nouaïmi, figure du monde de l’or noir, a été limogé et son département transformé en un ministère de l’Energie, de l’Industrie et des Ressources minières.
Le pays engagé dans une politique d’austérité inédite
Une décision choc qui corrobore toutefois avec l’ambitieux programme saoudien « Vision à l’horizon 2030 » consistant à rendre le pays moins dépendant du pétrole.
Khaled al-Faleh, sera ainsi le nouveau chef du nouveau ministère de l’Energie, de l’Industrie et des Ressources minières. Ce dernier a déjà passé un an à la tête d’un ministère, celui de la Santé, et était depuis 2009 numéro un du géant pétrolier Aramco, une société que les autorités saoudiennes ont décidé d’introduire sur les marchés dans le cadre de leurs objectifs de développement économique.
Le nouveau ministre a ainsi déclaré que le royaume allait continuer une politique pétrolière « stable », en veillant à maintenir le pays dans une position de leader des fournisseurs de pétrole. L’Arabie Saoudite demeure à ce jour le premier exportateur mondial de brut, et dispose d’une solide réputation auprès des importateurs.
M.Faleh, qui a succédé samedi à M. al-Nouaïmo, a affirmé que le royaume, lancé dans une politique d’austérité à cause de la chute de ses recettes pétrolières, s’engageait à satisfaire la demande actuelle de ses clients à travers le monde, ainsi que d’éventuelles commandes additionnelles.
Le roi Salmane d’Arabie Saoudite a également dissous le ministère de l’Electricité et de l’Eau, et ceci en dépit du chahut causé récemment par l’annonce de la diminution des subventions de l’Etat pour ces deux services publics.
Par ailleurs, des membres du gouvernement ont été mis de côté, tandis que d’autre ont vu leur portefeuille modifié. La Banque centrale, change également de gouverneur, en la personne d’Ahmed al-Khalifi.
