Le Produit intérieur brut (PIB) italien a augmenté de 0,3% lors du premier trimestre 2016 par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente. Le chiffre coïncide avec en celui qu’attendaient les analystes, et valide la thèse d’une reprise lancée en 2015.
La progression du PIB est de 1% sur une période d’une année, un résultat légèrement meilleur que prévu (+0,9%), rapporte ce vendredi l’institut national des statistiques (Istat).
Lors du 4e trimestre de l’année 2015, le PIB avait augmenté de 0,2% par rapport au trimestre antérieur.
L’Italie a connu trois années de récession économique avant d’à nouveau entrer dans une phase de croissance début 2015, mais le rythme est toujours jugé assez lent. Le PIB italien a ainsi crû de 0,8% en 2015, une croissance relativement faible par rapport à la moyenne des pays de la zone euro.
Le gouvernement de Matteo Renzi a été forcé de réviser à la baisse les prévisions de croissance au début du mois d’avril. Rome espère désormais que son PIB progresse de 1,2% au cours de l’année, et continue sur la même lancée avec 1,4% en 2017, contre 1,6% annoncé précédemment pour les deux années.
Le Fonds monétaire international (FMI) montre encore moins d’optimisme, avec une croissance prévisionnelle de 1% en 2016 et 1,2% en 2017.
La note de la dette abaissée par Standard & Poor’s
L’agence de notation Standard & Poor’s a pour sa part annoncé ce vendredi une note de la dette à long et court terme de l’Italie de « Bbb-/A-3 », disposant d’une perspective stable, et ceci en dépit d’avoir diminué son chiffre de croissance prévisionnelle, annonçant 1,1% en 2016 et 1,3% en 2017 au lieu de 1,3% et 1,4%.
Avec une demande intérieure en progrès, le PIB a pu ressortir plus vigoureux par rapport au trimestre précédent. De son côté, la demande nette venue de l’extérieur est dans le négatif.