Le fabricant de smartphones Motorola, racheté en 2011 par Google pour plus de 12 milliards de dollars, et ensuite cédé à Lenovo pour moins de 3 milliards ne semble toujours pas être une affaire.
Des trimestres durant, Motorola avait fait perdre de l’argent à Google qui avait décidé de le céder en 2014, sans brevets cependant, à un autre fabricant technologique, Lenovo, pour qui la première marque de téléphone portable créée représente plus un poids qu’une affaire.
Certes, la valeur de l’entreprise avait nettement fondu lors du rachat, mais l’intégration ne s’est pas révélée tâche aisée, un constat abrupt pour Lenovo.
A l’occasion de la présentation de ses résultats trimestriels le fabricant chinois a fait état d’un faible bilan de ses ventes de smartphones : environ 10,9 millions d’unités, auxquelles Motorola a contribué à hauteur de 5 millions d’unités. Une performance amoindrie par rapport aux bilans précédents, qui culminaient à 7,8 millions d’unités, soit 1,8 milliard de dollars de chiffre d’affaires.
Ce trimestre, la marque américaine a ainsi dégagé un milliard de dollars environ de recettes directement ajoutées au solde des ventes de la division mobile de Lenovo, qui regroupe téléphones, tablettes et TV connectées. La croissance du segment smartphone de Lenovo est particulièrement faible en ce moment.
La Chine est le principal marché de Lenovo, et là-bas, ses ventes ont plongé de près de 85% lors du dernier trimestre. Motorola devait représenter la possibilité d’une développement à l’international pour le fabricant chinois, en particulier au pays de l’Oncle Sam, pour l’heure, la douche est froide.
Moto by Lenovo
La disparition progressive de la marque Motorola a été programmée en janvier dernier, en plus de l’unification des activités mobiles sous le seul nom de Lenovo.
Le diminutif Moto devrait être utilisé pour le segment haut de gamme, avec la mention Lenovo. Quant aux appareils d’entrée de gamme, ils devraient être disponibles sous la marque Vibe.