Avec des créations d’emplois très inférieurs aux espérances au mois de mai aux Etats-Unis, les marchés d’actions ont décroché, ce vendredi, avec une perspective de hausse retardée.
Juin ne sera pas le mois du miracle, ni même juillet, en qui tous les espoirs étaient placés concernant la future hausse des taux directeurs aux Etats-Unis. La probabilité d’une hausse en juillet a ainsi fortement chuté dès l’annonce des chiffres de la création d’emplois en mai très en dessous des attentes. Leur chiffre est même non loin de la barre symbolique du zéro.
Très faible hausse
Selon les estimations de Bloomberg qui se basent sur les marchés dérivés sur Fed Funds, la probabilité d’une hausse des taux directeurs était de 54,8% avant l’annonce, contre 22% en juin. Cet horizon s’éloigne de plus belle, étant repoussé à décembre, avec un niveau de probabilité de 60,5%. En juillet, elle de 29%, et de 4% pour juin. Concernant septembre, elle atteint les 41,7%, et novembre, les 45,5%.
Le mois dernier, l’économie du pays de l’Oncle Sam n’a créé que 38.000 postes, contre 160.000 attendus par le consensus et 160.000 en avril. Ce chiffre avait même été révisé à 13.000.
C’est le plus mauvais résultat depuis septembre 2010, lorsque 52.000 avaient été supprimés.
Le Cac 40 a perdu 0,99%, et l’euro a grimpé à plus de 1,13 dollar.