Le groupe PSA était le numéro un du marché automobile en Iran avant que le contexte géopolitique ne donne lieu à des sanctions internationales. Mais le blason tricolore espère revenir en puissance dans le pays, et a noué d’ailleurs des alliances locales pour une reconquête éclair.
Le retour en Iran est un enjeu stratégique majeur pour le groupement Peugeot Citroën, alors que les chiffres pouvaient monter jusqu’à 450.000 ventes au plus haut dans le pays. Depuis la mise en place des sanctions, des acteurs chinois ou sud-coréens ont pris la place qui était vacante, PSA va donc devoir jouer des coudes pour tirer son épingle du jeu. Le groupe français devra également faire face à une autre concurrence, plus récente, celle des Américains. Considéré comme des ennemis, ceux-ci espèrent néanmoins grappiller quelques parts de marché en jouant la carte de la dédiabolisation.
Vendre des Citroën
PSA a d’ailleurs déjà mis un pied à l’étrier, signant une première coentreprise avec Iran Khodro, début 2015, ayant pour but la construction de Peugeot. Plus récemment, un autre accord a permis l’importation de DS, signant le retour de la mythique griffe et enfin, Citroën a entériné son come-back grâce à une association avec l’enseigne locale Saipa.
L’objectif annoncé pour Citroën est la muse en circulation d’environ 1,6 million de véhicules à terme (10% de parts de marché), et 150 000 ventes sont espérées d’ici 2021.