Etat d’urgence : la braderie de Lille n’aura pas lieu

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A peine quelques semaines après l’attaque terroriste de Nice, la maire de la ville, Martine Aubry, et le préfet du Nord, Michel Lalande, assurent que l’évènement ne peut pas se dérouler sans une sécurité maximale, préférable, selon eux.

Visiblement émue, la maire de la ville Martine Aubry a annoncé devant les caméras ce vendredi 5 août au matin que la grande braderie de Lille n’aurait pas lieu. Celle-ci devait se dérouler dans moins d’un mois, soit les 3 et 4 septembre prochains.

Coup dur pour les Hauts de France

C’est un coup dur pour les commerçants qui espéraient monter un stand dans la cité du Nord, mais également pour les hôteliers, habitués à un taux de remplissage maximum durant l’évènement.

Stupéfait, le président de l’Union des métiers et industries de l’hôtellerie des Hauts de France, Thierry Grégoire, affirme ne pas bien comprendre le sens d’une telle décision. Selon lui, le risque zéro n’existe pas, la France vit dans une constante menace, affirme-t-il. Et l’annulation va de plus renvoyer une image négative de la ville. L’évènement qui aurait dû avoir lieu dans à peine un mois aurait dû être mieux encadré par les autorités, puisque le pays ne vit pas dans l’Etat d’urgence depuis la veille.

La braderie de Lille est une fierté pour les habitants du Nord de la France, avec quelque 10 000 vendeurs dont 300 brocanteurs, et quelque deux millions et demi de visiteurs l’année dernière, l’édition 2016 aurait dû encore être un évènement commercial majeur.

La première brocante d’Europe n’aura donc pas lieu. Le préfet explique que la décision a été prise en raison du caractère hyperurbain de l’évènement, qui noircit les rues de Lille de monde, et donc, qui rend la ville difficile à surveiller.

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