L’INSEE table dans son ultime point de conjoncture que le PIB hexagonal devrait progresser de 1,3 % à la fin de l’année, un rythme inférieur à celui prévu par le gouvernement, qui misait de son côté sur une augmentation de 1,5%.
La croissance pourrait ainsi être à peine plus élevée que celle de 2015 (+ 1,2 %), pour l’INSEE, l’activité aurait calé au second trimestre. Au troisième, la progression sera modeste (+0,2%), tout comme au quatrième (+0,4%).
La production manufacturière s’effondre, à – 0,9 %, fortement perturbée par les mouvements sociaux, en rapport avec la loi Travail, qui ont gelé l’activité dans les raffineries et l’industrie chimique.
La consommation des ménages s’est aussi affaiblie (-0,1%), après avoir été particulièrement dynamique lors du premier trimestre (+1,1%).. Victime de cette baisse de consommation, l’investissement des sociétés a diminué (- 0,4 %).
Craintes liées aux attentats
Le contrecoup des mouvements sociaux printaniers devrait se dissiper peu à peu, mais l’économie en France a du mal à se remettre des peurs en liaison avec les différents attentats.