En 2017, la durée de jours de location maximum sera fixée à 60 à Amsterdam, et 90 à Londres. Des annonces qui démontrent la volonté de la plate-forme américaine à trouver un consensus avec le régulateur.
Airbnb aura finalement cédé à la demande des autorités londoniennes visant les comportements de certains investisseurs professionnels qui abusaient de plate-forme pour transformer leur maison ou immeuble en hôtel à l’année.
Bien qu’Airbnb annonce faire confiance à la majorité des utilisateurs qui cherchent à partager leur logement afin de vivre dans l’une es villes les plus chères du monde, le service a décidé sera dorénavant limité à 90 jours par an. Au-delà de cette limite, plus aucune réservation ne sera acceptée, indique Airbnb, qui précise que sa communauté d’utilisateurs aura contribué à l’économie londonienne à hauteur de 1,3 milliard de livres en 2015, soit 1,5 milliard d’euros.
Réduire les nuisances
Pour la capitale néerlandaise, il s’agit de réduire les nuisances causées par les touristes, sonores notamment, ainsi que les dégradations, mais surtout le prix des logements. La ville compte 830.000 habitants et accueille 17 millions de touristes à l’année.
Airbnb est dans la ligne de mire de nombreuses municipalités à travers le globe sur le plan légal. La plate-forme américaine provoque également l’ire des hôteliers qui estiment que le site pratique une concurrence déloyale à leur activité étant donné qu’il n’est pas soumis aux mêmes contraintes légales, notamment vis-à-vis de la fiscalité.