Les experts de l’Argus ont effectué, comme chaque année, des recherches sur le coût d’utilisation de l’ensemble des véhicules présents sur le marché hexagonal. Et le Diesel devient de moins en moins intéressant.
Un certain nombre de critères est passé à la moulinette (prix à l’achat, financement, valeur résiduelle, coût du carburant, assurance, entretien…), permettant d’avoir une image précise de ce que représente l’acquisition d’un véhicule en fonction de son modèle, le tout étalonné selon le prix de revient au kilomètre.
Dacie numéro un
Dacia arrive en tête, sans grande surprise, avec un coût au kilomètre de 0,47 euro, la Sandero TCe
90 est même moins chère que l’an dernier (elle se fixait à 0,53 euro du kilomètre). Une baisse s’explique notamment par la faiblesse actuelle des taux de crédit.
Mais le fait le plus surprenant reste la baisse des immatriculations de véhicules Diesel, avec -5,1%, pour représenter environ 52,1% du marché total.
La motorisation Diesel, qui reste avantageuse pour ceux qui roulent plus de 20.000 km à l’année, perd de plus en plus son avantage face à l’essence. En effet, de gros progrès technologiques ont été réalisé sur les motorisations essence, réduisant leur consommation.
Et il y a la concurrence féroce des hybrides. Prenons ceux produits par Toyota, ils affichent un prix au kilomètre similaire aux motorisations Diesel (0,59 euro pour l’Auris par exemple), avec moins de pollution.