Après une baisse ce mercredi sur les marchés asiatiques, en dépit de volumes d’échanges faibles, le pétrole est reparti à la hausse jeudi sous l’effet d’achats à bon compte.
Craintes autour de la production américaine
Mercredi, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison au mois de mai, perdait 9 cents à 52,32 dollars en Asie dans les échanges électroniques à 04h30 GMT.
De son côté, la référence européenne, le baril de Brent, s’échangeait au même moment à 54,76 dollars, après avoir perdu 13 cents.
Les inquiétudes entourant une éventuelle surproduction aux Etats-Unis affectent les efforts mis en place par les pays de l’OPEP et d’autres nations afin de limiter la production et faire remonter les cours.
Les prévisions de l’American Petroleum Institute quant aux réserves américaines de pétrole, rendues publiques la semaine dernière, n’ont fait que renforcer ce sentiment de crainte, affectant un peu plus le marché.
Dans son rapport mensuel sur le pétrole de schiste, le département de l’Énergie (DoE) a également considérablement revu à la hausse ses estimations à propos de l’activité dans le domaine de l’or noir. Une forte progression de la production est désormais attendue, à un rythme qui pourrait être le plus fort depuis deux ans.
Selon des chiffres publiés mercredi par le DoE, les stocks de pétrole brut ont légèrement moins baissé que prévu aux Etats-Unis.
Jeudi, vers 03h30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai, regagnait 32 cents à 50,76 dollars dans les échanges électroniques. Quant au baril de Brent, pour livraison en juin, il augmentait de 40 cents, à 53,33 dollars.