Le dossier de la distribution des dividendes en rapport avec l’activité de l’aéroport de Toulouse-Blagnac a été remis sur la table ce mercredi, à l’occasion du conseil de surveillance.
L’État offre son soutien à Casil Europe
Grâce au soutien de l’Etat, Casil Europe, majoritaire, a réussi à obtenir une répartition du fond de réserve, et ce, en dépit de la présence d’un accord des actionnaires locaux.
Le conseil de surveillance du 4e aéroport de l’Hexagone s’est déroulé ce mercredi 28 juin, et des désaccords persistent, notamment au niveau de la réserve et malgré une entente à l’unanimité au sujet de la distribution des 5,80 millions d’euros de bénéfices réalisés l’année dernière.
Les actionnaires locaux que sont la CCI (25% des parts) et les trois collectivités locales (région, département, et Toulouse Métropole, 5% chacun) se sont ainsi vivement opposés à la répartition proposée dans ce fond accumulé avant la privatisation du site de Toulouse-Blagnac.
En 2016 déjà, ces actionnaires locaux s’étaient dits sceptiques quant à la demande de répartition proposée par Casil Europe de 15 millions d’euros.
L’État (10% des parts) est, cette fois-ci, intervenu en faveur de l’actionnaire majoritaire (49,9%) pour la redistribution d’1,5 million d’euros.
Selon les actionnaires hostiles à cette décision, l’État a privilégié l’intérêt de Casil, une société française certes, mais formée par deux groupes chinois, qui souhaite rentabiliser au plus vite son investissement.
Les actionnaires se sont versé 7 millions d’euros de dividendes.