La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a évalué le montant des charges de service public de l’énergie (CSPE) pour 2018, ces dernières, qui permettent notamment de financer les énergies renouvelables, sont en progression de 17% sur un an.
Le soutien aux énergies renouvelables impacte directement le consommateur
Cette hausse annoncée par le régulateur de l’énergie doit encore être analysée par le Parlement, dans le cadre de la loi de Finances, afin que celui-ci détermine à quelle hauteur cette hausse sera financée via une taxe appliquée directement sur la facture des consommateurs d’électricité.
Les CSPE servent à soutenir l’action publique d’EDF, notamment les initiatives en rapport avec le prix de l’électricité d’origine renouvelable et les tarifs sociaux (tarif de solidarité).
Le gendarme de l’énergie estime donc que l’État doit compenser l’action d’EDF à hauteur de 7,93 , % sur un an.
Au final, 69% du montant annoncé correspond au développement des énergies renouvelables. Alors que 39% vont au soutien du photovoltaïque, 19% sont pour l’éolien, 18% à la péréquation tarifaire dans les zones non interconnectées (territoires insulaires principalement et 9% au développement de l’industrie de la cogénération (chaleur + électricité). Les tarifs sociaux représentent 2% du total.
Le montant de la CSPE était resté stable à 22,5 euros par mégawattheure consommé, soit 16% de la facture d’un client d’un consommateur d’électricité résidentiel.