Le fabricant historique de réseaux téléphoniques hexagonal, racheté par Nokia en 2016, est train de disparaître peu à peu du paysage suite à une succession d’erreurs de stratégie et gestion.
Sortie de Nokia du CAC40
Victime de vingt années de mauvais choix stratégiques, Alcatel, pionnier de la téléphonie en France, est en train de s’effacer du paysage français.
Alors que la Bourse de Paris vient de rejeter Nokia du SBF 120, répertoriant l’action du finlandais dans la catégorie au-dessous du CAC40, il est clair que la place parisienne, et la France par extension, ne seront plus des cibles du groupe également présent à Helsinki et New York.
Un désintérêt qui se manifeste déjà, en témoigne la récente annonce de la suppression de 600 postes supplémentaires sur les 5 200 répertoriés dans l’Hexagone. Pour rappel, ces suppressions viendront s’ajouter aux 400 emplois déjà détruits à l’occasion du rachat d’Alcatel.
Une passe difficile à traverser donc pour Alcatel-Lucent, qui paye son absorption compliquée et qui est confronté à un avenir maussade : le marché des équipements de réseaux n’est pas non plus dans une dynamique exceptionnelle, il devrait même baisser de 3 % à 5 % dans le monde en 2017.