Le Fonds monétaire international estime qu’il est nécessaire de taxer plus fortement les riches, affirmant que ce sont les inégalités, et non pas les impôts, qui freinent la croissance.
Toujours plus d’inégalités
Alors que son assemblée annuelle est sur le point d’être lancée, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué ce vendredi 13 octobre qu’il était nécessaire de taxer davantage les riches, désignant les inégalités comme responsables du manque de croissance.
L’institution dirigée par Christine Lagarde estime toutefois que certaines inégalités ne peuvent pas se résorber dans un système économique prenant son essence au sein des marchés, mais le FMI pense qu’en cas d’un excès d’inégalités, la cohésion sociale et donc la croissance économique se retrouve pénalisée, selon un rapport publié ce mercredi 11 octobre.
Et l’inégalité a progressé au cours des trente dernières années dans bon nombre de pays, estime le FMI, notamment du fait des progrès technologiques.
Le FMI note d’ailleurs que dans les économies considérées comme avancées, le 1% des plus riches ont vu leurs revenus augmenter trois fois plus vite que ceux du reste de la population.