Selon un nouvelle étude rendue publique ce mercredi 6 décembre, un écart « de 20 à 40 milliard d’euros » persisterait en 2017 entre les investissements réalisés dans le renouvelable et les besoins réels.
Les investissements « verts » stagnent à un niveau trop faible
En dehors de la recherche, les investissements dans le secteur de la préservation du climat poursuivent leur stagnation dans l’Hexagone, selon un nouveau travail mené par I4CE, un groupe de réflexion rattaché à la Caisse des Dépôts.
Selon cette étude, il existe cette année, un écart « de 20 à 40 milliard d’euros » entre ce qui a été investi et ce qui devrait l’être, autrement dit les besoins annuels à mobiliser, note l’Institute for Climate Economics (I4CE), dans son Panorama annuel des financements climat en France, rendu public ce mercredi 6 décembre.
L’année dernière et cette année, 25 milliards d’euros ont été investis alors que 45 à 60 milliards d’euros par an jusqu’en 2020 sont attendus pour atteindre les objectifs fixés dans la stratégie française bas carbone.
Pour atteindre cette fois-ci les objectifs de la feuille de route énergétique à horizon 2030, ce sont tout d’abord entre 45 et 60 milliards d’euros par an jusqu’en 2020 qu’il faudrait, puis entre 50 et 70 milliards d’euros par an de 2021 à 2030, ajoute l’I4CE..