La revue Prescrire a publié son sixième bilan « des médicaments à écarter pour mieux soigner», qui compile les médicaments plus dangereux qu’utiles.
Les 90 médicaments jugés plus dangereux qu’utiles recensés dans ce bilan ont été analysés durant huit ans, de 2010 à 2017.
79 d’entre-eux sont commercialisés dans l’Hexagone, avec une balance bénéfices-risques jugée défavorable peu importe la situation clinique pour laquelle ils sont autorisés dans le pays ou bien l’Union européenne.
Mieux choisir les médicaments
Les auteurs de cette étude expliquent que celle-ci a été mise en place afin d’aider à choisir des soins qui ne nuisent pas aux patients, partant du principe que tous les médicaments ne se valent pas. Si certains d’entre eux apportent un progrès thérapeutique, d’autres sont en revanche jugés plus nocifs et donc à écarter.
Plusieurs critères ont servi à dresser ce bilan, notamment la hiérarchisation des données d’efficacité, la comparaison au traitement de référence lorsque celui-ci existe ainsi que la détermination des critères d’évaluation clinique.
Leurs effets indésirables ont également été étudiés de près.