« Nous avons besoin d’un bon accord », affirme Bruno Le Maire à propos du Brexit, mais avec ses limites.
Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a salué l’ « utile » aperçu des priorités du Brexit que Theresa May a dressé la semaine dernière, répétant toutefois que les services financiers ne pouvaient pas faire partie d’un futur accord commercial.
S’exprimant sur la radio de la BBC avant une rencontre avec le chancelier britannique Philip Hammond, qu’il a considère comme un « ami », Bruno Le Maire a estimé que « la vie continuera » après le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne l’année prochaine. « Nous avons besoin du Royaume-Uni. Nous avons besoin d’une bonne relation entre ce grand pays et l’autre grand pays qu’est la France « , a-t-il déclaré.
Le ministre a ajouté qu’il souhaitait que la France garde « une relation positive très forte avec le Royaume-Uni », et que le Brexit reste « équitable dans l’intérêt du Royaume-Uni et de l’UE ».
Concernant les services financiers, ces derniers ne peuvent pas, selon le ministre, faire partie d’un « accord de libre-échange pour des raisons de stabilité, de surveillance ».
Il a ajouté qu’il appartenait aux banques de décider si elles devaient transférer leurs opérations en France, soulignant que l’époque durant laquelle la France considérait les banques comme ses ennemis « est révolu ».