Les demandes de bureaux dans la région parisienne ont augmenté au premier trimestre à leur plus haut niveau depuis 2006, grâce à l’amélioration de la croissance économique, ont montré ce lundi 9 avril les données d’Immostat.
Un taux d’inoccupation historiquement bas depuis le Brexit
Avec une croissance de l’économie française de 2% et un chômage à son niveau le plus bas depuis neuf ans, la confiance des entreprises a stimulé la demande d’espaces de bureaux dans la ville, notamment en raison du Brexit.
La prise pour occupation des bureaux en Île-de-France a ainsi progressé de 13% au premier trimestre de l’année par rapport à l’exercice précédent, atteignant 741 800 mètres carré, selon les données de l’organisme Immostat qui compile les statistiques directement auprès des sociétés immobilières.
« Tous ces bons résultats s’expliquent par une activité économique robuste », a déclaré Eric Siesse, directeur de BNP Paribas Real Estate dans un communiqué.
Le coût moyen de la location d’espaces neufs ou rénovés dans la région a augmenté de 5% sur l’année pour atteindre 381 euros par mètre carré, son plus haut niveau depuis le troisième trimestre 2012, en raison d’une forte activité locative et de faibles taux de disponibilité.
À Paris, le taux d’inoccupation est ainsi de 2,6%, un niveau historiquement bas, a indiqué BNP Paribas Real Estate. L’espace disponible est particulièrement bas dans le quartier central des affaires de la capitale française autour de l’avenue des Champs Elysées.