Le gouvernement malaisien envisage de mettre en place un groupe de travail spécial chargé d’enquêter sur la corruption présumée d’officiels, lors de l’achat de deux sous-marins français en 2002, lorsque le ministère de la Défense était dirigé par le Premier ministre déchu Najib Razak.
Depuis sa défaite surprise lors d’une élection le mois dernier, M. Najib s’est vu interdire de quitter le pays, et les agents anti-corruption ont relancé une enquête sur la disparition de milliards de dollars d’un fonds d’Etat qu’il a créé.
M. Najib a nié tout acte répréhensible, mais pendant près d’une décennie au pouvoir, il a été poursuivi par un scandale – principalement financier -, notamment au sujet de soupçons de pots-de-vin payés dans l’affaire des sous-marins.
Les procureurs financiers français enquêtent sur la vente des sous-marins de classe Scorpène construits par DCN International (DCNI), un constructeur de navires de guerre contrôlé par l’État, et ont placé Abdul Razak Baginda, un ancien assistant de M. Najib, sous enquête formelle.