Une opération séduction a été lancée par le gouvernement français pour attirer des sociétés financières de premier plan sur le territoire, le Brexit rendant certainement ces ambitions plus réalisables.
Plus tôt ce mois-ci, la vice-ministre des Finances, Delphine Geny-Stephann, s’est rendue à Londres pour rencontrer divers représentants des secteurs de la banque, de la gestion d’actifs, du capital-investissement et des technologies financières. Son objectif était d’informer ces derniers sur la possibilité pour eux de s’installer à Paris dans un monde post-Brexit.
Le gouvernement souhaite renforcer la position de Paris en tant que centre financier de premier plan après le Brexit et le déplacement de sociétés financières et de start-ups innovantes contribuerait à réaliser cette ambition.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, Mme Geny-Stephann a déclaré : « Ce que nous voulons, ce sont des emplois à valeur ajoutée, que des activités à valeur ajoutée soient implantées à Paris et à avoir notre portée ce que peut offrir un secteur financier fort. »
Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a exprimé un point de vue similaire. S’exprimant le mois dernier sur la motivation du gouvernement français quant à la mise en œuvre d’une telle stratégie, il a déclaré : « Il ne s’agit pas que Londres perde pour que Paris gagne. Il s’agit juste de rendre Paris plus attrayant. ».