Le groupe français Total s’est inscrit l’an dernier dans un projet de champ gazier iranien de 4,8 milliards de dollars. Néanmoins, il a été contraint de faire marche en arrière après que les États-Unis ont menacé d’imposer des sanctions à toute entreprise qui continue de faire des affaires avec l’Iran.
Une deuxième série de sanctions
Total, la plus grande entreprise énergétique française, a annoncé ce lundi 20 août qu’elle se retirait d’un projet de champ gazier iranien de 4,8 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros), après avoir reconnu qu’elle était extrêmement vulnérable à la menace de sanctions américaines contre l’Iran.
Le groupe français était l’une des trois grandes entreprises énergétiques à fournir la technologie de pointe nécessaire pour exploiter South Pars, le plus grand gisement de gaz naturel au monde, partagé par l’Iran et le Qatar.
Cependant, après avoir abandonné l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 en mai dernier, les États-Unis ont annoncé qu’ils réimposeraient des sanctions à l’Iran en deux phases, en août et en novembre.
La deuxième série de sanctions visera le secteur pétrolier et gazier du pays. Toute entreprise jugée en train de faire des affaires avec l’Iran risquerait de faire face à de sérieuses pénalités imposées par le gouvernement américain.
