La France, pays roi en Europe quant aux manifestations, vient ainsi d’accoucher d’un nouveau mouvement de résistance : les « gilets jaunes », qui prétendent militer contre la défense des automobilistes persécutés et ont désigné comme figure de tête une ancienne voyante du nord-ouest de la Bretagne.
La flambée des prix du diesel a provoqué un tumulte dans la France rurale et dans les petites sous-préfectures françaises et de nombreux électeurs menacent de bloquer les routes et les autoroutes ce samedi 17 novembre en guise de protestation contre la politique du président Emmanuel Macron.
Nommés d’après les gilets de sécurité à haute visibilité qu’ils portent, les manifestants sont devenus un nouveau symbole de l’opposition au président centriste de 40 ans, dont la cote de popularité a plongé dans de nouvelles abîmes ces dernières semaines.
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé ce mardi que les autorités ne toléreraient pas la paralysie des routes, signe que la manifestation a été prise au sérieux par le gouvernement, et a déclaré sur l’antenne de BFM que cette colère populaire était « irrationnelle ».
De nombreux automobilistes affirment néanmoins souffrir des politiques anti-automobile qui épargnent les élites riches et urbaines immunisées ou moins concernées par les changements de politique du président.