L’économie française enregistrera au cours du prochain trimestre de meilleures performances que prévu, car elle est relativement à l’abri des troubles mondiaux et que les mesures de relance budgétaire faciliteront les dépenses de consommation, a annoncé l’Insee.
L’économie française résiste
La France résiste quelque peu au ralentissement général de la zone euro, le pays étant moins dépendant du commerce extérieur et s’appuyant sur une croissance intérieure alimentée par les réductions d’impôts introduites à la suite des manifestations des gilets jaunes.
Par ailleurs, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que le gouvernement abaisserait de 1,7% sa prévision pour l’ensemble de l’année à 1,4%, ce qui est toutefois supérieur au rythme moyen attendu pour la zone euro.
L’Insee s’attend à une augmentation de 0,4% du produit intérieur brut ce trimestre ainsi que le prochain. En décembre, il était prévu que la croissance ralentisse pour atteindre 0,3% au deuxième trimestre.
« L’économie française est moins exposée que d’autres aux turbulences du commerce mondial », a déclaré Julien Pouget, économiste en chef de l’Insee.
L’agence de statistique a également déclaré que les mouvements de protestation des gilets jaunes avaient eu un impact économique moins important que prévu initialement. La croissance au quatrième trimestre n’était que d’environ 0,1 point de pourcentage inférieure à ce qu’elle aurait été sans les manifestations, même si l’impact dans certaines villes était plus important.
