La France doit augmenter le minimum requis pour les projets éoliens à 1 000 mégawatts (MW) par an afin de stimuler le développement du secteur, ont déclaré au début du mois deux lobbys du secteur, si le pays souhaite atteindre ses objectifs en matière d’utilisation des énergies renouvelables.
Un PPE qui manque d’ambition
L’Association française des énergies renouvelables (SER) et France Energie Eolienne (FEE) ont exhorté le gouvernement a lancer deux appels d’offres supplémentaires de 750 MW chacun entre 2021 et 2022, ainsi que trois autres appels d’offres de 250 MW et un autre appel d’offres de 500 MW.
Ceux-ci augmenteront la capacité éolienne en mer française fixe et flottante d’environ 7 750 MW d’ici 2025 d’ici 2025, ont indiqué les lobbies dans un communiqué, ajoutant qu’au-dessous de l’objectif de 1 000 MW par an, les investissements dans le secteur pourraient être menacés en raison du manque de ressources et d’un marché intérieur insuffisant.
L’objectif actuel, de 4 700 MW à 5 200 MW environ d’appels d’offres, soit entre 524 et 665 MW par an à l’horizon 2024 dans le cadre du plan énergétique à long terme connu sous le nom de PPE, est insuffisant, indique le communiqué.
Le gouvernement a reporté la présentation du plan énergétique le mois dernier, affirmant qu’il travaillait sur des objectifs plus ambitieux en vue de réduire les émissions et stimuler les énergies renouvelables.