Alors que l’économie mondiale vacille, la France propose un « contrat de croissance » pour renforcer le développement et la résilience de la zone euro.
La France se prépare à proposer un nouveau « contrat de croissance » avec ses partenaires commerciaux de la zone euro, dans l’espoir d’encourager davantage de pays d’Europe du Nord à investir chez leurs voisins du sud et de continuer ainsi à encourager de nouvelles réformes économiques. Le contrat de croissance proposé encouragerait les États financièrement plus faibles et moins compétitifs à entreprendre des réformes, en échange d’investissements supplémentaires de la part d’États économiquement plus forts comme l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait décidé de présenter sa proposition lors d’une récente réunion du G7 à Washington.
« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face au ralentissement marqué et préoccupant de la situation mondiale », a déclaré Bruno Le Maire à une commission parlementaire française des finances. « Je pense que les ministre des Finances et de l’économie de la zone euro ont la responsabilité d’agir. »
Ce n’est pas non plus la première fois que la France appelle à accroître les investissements de l’Europe du Nord. Bien qu’à ce jour, de tels appels aient été largement ignorés. En 2014, le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, avait exhorté l’Allemagne à investir 50 milliards d’euros supplémentaires dans des projets destinés à soutenir l’économie européenne. Néanmoins, Bruno Le Maire a insisté cette fois sur le fait qu’il ne s’agissait pas simplement d’une nouvelle demande, soulignant le fait que la France poursuivait déjà ses propres réformes économiques.