Renault et Fiat Chrysler veulent unir leurs forces et créer l’un des plus grands constructeurs automobiles au monde. Le gouvernement français veut une garantie qu’aucun plan social ne sera engagé si une telle fusion a lieu.
Fiat Chrysler Automobiles voit son projet de fusion avec Renault, dévoilé ce lundi 27 mai, comme une opportunité de créer un constructeur automobile américano-européen doté des moyens financiers et industriels nécessaires pour survivre à une époque mouvementée.
La nouvelle société « disposerait de la taille, de l’expertise et des ressources nécessaires pour faire face aux mutations rapides de l’industrie automobile », a déclaré Fiat dans un communiqué. Ces mutations auxquelles le constructeur fait référence sont l’arrivée de la voiture électrique et autonome ainsi que l’autopartage. Fiat a promis de fournir de s’engager dans cette fusion sans fermer une seule usine.
Nissan devra valider
Au cours d’un conseil de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, qui s’est déroulé ce mercredi 29 mai au Japon, au siège de Nissan à Yokohama, Jean-Dominique Senard, le nouveau président du constructeur français, et son directeur général, Thierry Bolloré, ont informé pour la première fois officiellement leurs homologues japonais de l’existence du projet. Nissan devra prochainement trancher sur ce sujet.