Le groupe industriel américain General Electric (GE) a annoncé ce mardi 28 mai qu’il supprimerait 1 044 emplois en France, principalement au sein d’une usine à gaz dans l’est du pays, dans le cadre d’une vague de licenciements en Europe.
L’Etat suit le dossier avec attention
Les suppressions de poste, longtemps redoutées par les syndicats, pourraient devenir un défi politique pour le président Emmanuel Macron, qui a promis ce mois-ci que le gouvernement français suivrait l’affaire avec «la plus grande vigilance».
La société a indiqué que la plupart des réductions d’effectif auraient lieu à Belfort, dans l’est, où se trouve le siège européen de GE Energy, ainsi qu’à Boulogne-Billancourt, dans la région parisienne.
Les responsables de Belfort ont déclaré que ces pertes seraient une « nouvelle épreuve » pour la région, qui a été touchée par le déclin de l’industrie minière au cours des dernières décennies.
« Plus de la moitié des employés du secteur gazier vont perdre leur emploi », a déclaré le maire de Belfort, Damien Meslot, et d’autres responsables dans un communiqué.
Pendant des années, la société a dû faire face à une demande en berne en raison de la faiblesse des prix du pétrole et du gaz. Les activités énergétiques ont été un facteur déterminant dans les pertes d’environ 20,4 milliards d’euros l’an dernier.
La société a annoncé 6 500 suppressions d’emplois en Europe en 2015. Deux ans plus tard, elle a annoncé 12 000 suppressions d’emplois supplémentaires.