Le groupe de produits chimiques appartenant à Jim Ratcliffe scelle la création de sa première entreprise au Moyen-Orient.
Ineos continue son expansion
Ineos va investir 2 milliards de dollars (1,79 milliard d’euros) dans la construction de trois usines de produits chimiques en Arabie Saoudite, marquant ainsi le premier investissement au Moyen-Orient du groupe contrôlé par le milliardaire britannique Jim Ratcliffe.
Le groupe privé construira les installations d’un vaste complexe de produits pétrochimiques en cours de développement dans ce pays riche en pétrole.
Ce projet s’ajoute à une série de gros projets chez Ineos, qui ambitionne de s’étendre en Chine, de devenir un acteur majeur du secteur du pétrole et du gaz et envisage d’entrer sur le marché de l’automobile avec un véhicule 4×4 tout-terrain.
Tom Crotty, directeur chez Ineos, a déclaré que cet investissement s’inscrivait dans la stratégie de la société visant à devenir un géant mondial.
«Notre empreinte a toujours été en Europe et en Amérique du Nord. La Chine et le Moyen-Orient sont deux régions dans lesquelles nous ne sommes pas encore présents. Cela aidera à répartir les risques », a-t-il déclaré.
Fondée il y a deux décennies, Ineos s’est développée grâce à des acquisitions pour devenir l’un des plus grands producteurs de produits chimiques.
Le projet pétrochimique Amiral, une coentreprise représentant 5 milliards de dollars (4,7 milliards d’euros) d’investissement entre la société publique Saudi Aramco et le groupe énergétique français Total annoncé l’année dernière, fournira la matière première aux nouvelles usines d’Ineos. Ineos a signé un protocole d’accord avec les deux sociétés.
Saudi Aramco, premier exportateur mondial de pétrole, a beaucoup investi dans le raffinage et la pétrochimie pour réduire sa dépendance à l’égard des ventes de pétrole brut à l’étranger, qui représentent également l’essentiel des recettes de l’État saoudien.